Après le dépôt d'un recours au tribunal administratif de Lyon par le porteur du projet, ce sont une dizaine d'entreprises locales représentant environ 60 salariés dans un rayon de 5 kilomètres autour du projet de construction du site Notre-Dame des Neiges qui se sont réunies pour interpeller les instances de l'Etat, les élus locaux et la presse afin d'exprimer leur souhaite de voir le chantier redémarrer au plus vite.

En voici de larges extraits de leur lettre datée du 24 décembre 2020 :

"Se sont réunis tout dernièrement les entreprises de Bâtiment locales, qui avaient un marché, d’autres qui ont été contactées pour des travaux pour la réalisation du projet de la FMND.

En effet, ce sont 10 entreprises (environ 60 salariés), dans un rayon de 5 KMS, concernées directement par ce projet ; bien sûr, il va de soi que bien d’autres (dans le second œuvre) devaient intervenir aussi, ce sont les Etablissements : SARL AUDIGIER Michel, SARL MEJEAN Et Fils, SAS GONTIER, SARL BONNET DEBARD, Menuiserie PEYRELON, Entreprise MORI Christophe, Entreprise VOLLE Dominique, Entreprise FAUCHIER Jérôme, SARL PEREYRON, et SARL AVDM MORI Gilbert.

Il est regrettable et très dommage que les 17 millions d’euros dans un premier temps qui devaient alimenter l’économie locale (y compris bureau d’études, fournisseurs de matériaux, de carburant, de béton, de matières premières ….) soient bloqués par un système d’opposants pas forcément du même rayon local !"

Il est regrettable et très dommage que les 17 millions d’euros dans un premier temps qui devaient alimenter l’économie locale soient bloqués par un système d’opposants pas forcément du même rayon local !

"Il est bon de rappeler qu’à la suite de compromis pour et contre, le permis n’a eu aucun recours, d’où la porte ouverte aux investissements tant au niveau matériel que personnel. Le pire c’est que, pas mal d’entre elles, en prévision et grandeur du projet n’ont pas pu diversifier leur clientèle durant la phase de travaux prévus, résultat énorme manque de travail et difficultés à conserver du personnel (allégement chez certains)

(...) la somme du projet qui devait faire vivre les entreprises du BTP locales, notamment, allait dans son élan redynamiser singulièrement le tissu commercial, locatif, associatif et social de la vallée.

L’idée d’un bar restaurant dans le village ne pouvait qu’émerger ! En effet une moyenne de 30 salariés, qui devaient intervenir pendant 4 ou 5 ans, était la garantie d’un apport de vie pour le lien social que peut être un Bar Restaurant.

Le projet allait redynamiser singulièrement le tissu commercial, locatif, associatif et social de la vallée (...) L’idée d’un bar restaurant dans le village ne pouvait qu’émerger !

"Tous pensent que l’arrêt du chantier est un vrai manque pour la Vallée, de plus les échanges engendrent souvent compromis et compréhension, et évitent une animosité persistante qui dure depuis 1 année.

Ces dirigeants sont nés ici et ils ont des retours positifs sur le projet de la part des locaux ; les gens du pays ne sont pas en grande partie opposés à ce projet, qui pourrait être un nouvel atout de vie de notre vallée.

Ils n’ont pas ni le tempérament, ni la méchanceté qu’ont les opposants venus de maintes coins du pays. Ils ont simplement la réserve et la pudeur. Après étude et réflexions, ces professionnels du Bâtiment tiennent à noter que, à leur avis, l’intégration du projet dans le site est mûrement réfléchie, analysée, sort du commun par sa taille et son architecture tout en respectant l’environnement. Ils ne comprennent pas pourquoi un permis longtemps instruit, étudié puis accordé par les instances de l’Etat à différents niveaux, entièrement légal, soit retiré sous pression ministérielle."

Ces dirigeants sont nés ici et ils ont des retours positifs sur le projet de la part des locaux ; les gens du pays ne sont pas en grande partie opposés à ce projet, qui pourrait être un nouvel atout de vie de notre vallée.

Ils ne comprennent pas pourquoi un permis longtemps instruit, étudié puis accordé par les instances de l’Etat à différents niveaux, entièrement légal, soit retiré sous pression ministérielle

Enfin, ils sont aussi surpris et choqués par les propos et affirmations d’opposants, qui sont publiés régulièrement dans la presse, et notamment suite à un article dans le journal la Tribune, ou un professeur, directeur de recherches, et membre du PNR, Mr RUF, déclarait « une grande dangerosité de la passerelle ». Les entrepreneurs, de simples maçons, se sont permis de mesurer et comparer les surfaces passantes d’eau entre la fameuse passerelle et les ponts environnants, de Pereyres à Pont de Veyrières, et là, surprise :

- Pereyres : 90.75 m2

- Chastagnas (Burzet) : 98 m2

- Burzet : 116 m2

- Lamades : 139.3 m2

- Saint Pierre de Colombier : 173 m2

- Aulueyres : 135 m2

- Pont de Veyrières : 315 m2

- Passerelle Dangereuse : 460 m2 !!!!!

D’où l’incompréhension des propos du scientifique, certainement une façon d’amener de l’eau (un fleuve) à la fontaine de l’opposition.

Ils sont aussi surpris et choqués par les propos et affirmations d’opposants, qui sont publiés régulièrement dans la presse

Nous prenons la parole aujourd’hui pour défendre nos professions, mises en danger, économiquement mais aussi lors des échanges avec certains de ces opposants lors de la ZAD, leur comportement, leurs insultes, leur irrespect.

Nos entreprises souffrent économiquement, nous comptions tous sur ce projet ambitieux pour nos entreprises, et notre personnel. L’arrêt à mis à mal nos plannings, notre organisation et les trésoreries déjà fragilisées par la crise sanitaire.

Il serait judicieux que le monde des décideurs puisse intervenir pour calmer les tensions, rétablir les vérités, et permettre aux entreprises locales et régionales de travailler sur un projet validé par l’administration, tout en évitant insultes, menaces et manœuvres plus ou moins légales des opposants à ce projet. On ne peut imaginer que chaque permis soit soumis à l’aval d’un quelconque groupe de gens aux idées diverses et variées.

Nous prenons la parole aujourd’hui pour défendre nos professions, mises en danger (...) nous comptions tous sur ce projet ambitieux pour nos entreprises, et notre personnel

Il serait judicieux que le monde des décideurs puisse intervenir pour calmer les tensions, rétablir les vérités, et permettre aux entreprises locales et régionales de travailler sur un projet validé par l’administration, tout en évitant insultes, menaces et manœuvres plus ou moins légales des opposants à ce projet.