Les "zadistes" sont des hors-la-loi qui se déplacent de squat en ZAD sans attache locale

Les "zadistes" qui occupaient illégalement un terrain à  Gonesse (Val-d'Oise) ont été évacués par la police ce 23 février au matin. Installée depuis dix-sept jours pour protester contre la création d'une future gare de métro du Grand Paris sur le site du projet abandonné d’Europacity.

En lisant un article en faveur de ces militants, on découvre que ces "zadistes" se déplacent en France en fonction de l'actualité, qu'ils passent de squat en ZAD et, surtout, qu'ils n'ont aucune attache locale.

Ainsi, l'article évoque un "zadiste" évacué le 23 février à Gonesse et qui était venu à Saint-Pierre de Colombier en juin 2020, ce qui confirme ce que nous disons depuis cette occupation illégale : les opposants ont fait venir des militants altermondialistes et écologistes radicaux de partout en France car ils ne sont pas très nombreux localement à s'opposer au site Notre-Dame des Neiges :

"Dans la bonne humeur, Arsène et ses camarades installent une palette au-dessus de la porte d’entrée du « Saloon », pour mieux isoler la cabane la plus imposante de la Zad. Le jeune homme est un habitué des lieux de vie alternatifs.

Il a vécu dans des squats et sur plusieurs Zad : sur le chantier d’une église à Saint-Pierre-de-Colombier, d’un port de plaisance à Brétignolles-sur-Mer en Vendée, ou encore au Carnet, une zone naturelle promise à l’extension du Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire. « Des projets d’un autre temps », tempête-t-il. Il se dit mû par « le côté débrouille » de ces lieux façonnés « avec les mains et l’intelligence collective », où l’« on grignote des espaces de liberté contre un pouvoir de plus en plus autoritaire contre tout ce qui est subversif »."