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Pour notre vallée, la Bourges

Les forces de l'ordre sensibilisées à la notion d'écoterrorisme

22 Novembre 2023, 20:14pm

Publié par Le collectif "Pour notre vallée, la Bourges"

Tous les médias mainstream, sensibles à la cause des écolos-gauchistes, essayent d'expliquer que la notion d'écoterrorisme n'existe pas. Et pourtant...

Et pourtant, cette notion d'écoterrorisme fait l'objet de sensibilisation dans les écoles de police comme le montre cet article publié sur le site de l'Ecole Nationale Supérieure de Police le 31 octobre 2023 (page effacée depuis mais consultable en cache) :

"C'est un sujet apparu récemment dans les médias français, mais qui faisait déjà grand bruit dans le monde anglo-saxon. Eric Denécé, directeur du centre français de recherche sur le renseignement, est venu à Cannes-Ecluse en parler aux lieutenants de police stagiaires de la 20ème promotion, les élèves de CPI et d'autres stagiaires.

Ce sujet, c'est celui de l’écoterrorisme, qui désigne "l'usage ou la menace d'utiliser la violence de manière criminelle, contre des victimes innocentes ou des biens, par un groupe d'orientation écologique, pour des raisons politiques liées à l'environnement" (FBI).

En propos liminaires, M. Denécé a expliqué que nos sociétés étaient impactées par un triple phénomène : la perte de repères,  l’accroissement du temps libre et l’impact du numérique. Cette situation trouverait son origine dans une vision du monde difficile à objectiver, en raison d'une globalisation accélérée des échanges. En réaction, dans un souci d’action immédiate ou par un activisme assumé, des individus s'approprient de nouvelles causes à défendre comme l’altermondialisme, l’écologie, le droit des animaux... 

Si le fond de motivation relatif à ces causes est le plus souvent objectivable, ce sont les modes d’action et le franchissement de la frontière entre l'action pacifique et la violence, jusqu'au terrorisme, qui font l'objet d'analyses plus approfondies. A travers l’hétérogénéité des « causes à défendre », le type de structuration de chacun des groupes s’inspire d’un modèle unique qu'Eric Denécé nomme « starfish » (étoile de mer) fondé sur l’autonomie, les échanges, la mobilisation, la coordination, la décentralisation et le secret. 

Notre orateur a mis en lumière un des grands enjeux actuels, à savoir l'analyse psychologique des étapes menant à la radicalisation. Celle-ci, de plus en plus rapide, pose un défi, auxquels les systèmes de renseignements et de sécurité doivent répondre."

Cette notion n'est pas nouvelle comme le montrent ces extraits d'un article de 2010 :

"L’écoterrorisme fait partie de ces formes de terrorisme oubliées (Monaghan, 2000) (…) Il s’agit d’un terrorisme pas si nouveau, mais risquant de devenir de plus en plus important dans les années à venir – certains auteurs affirment d’ailleurs qu’il s’agit du prochain grand mouvement révolutionnaire – et qui commence à prendre racine en ce moment aux États-Unis (McFall, 2005) (…)

L’écoterrorisme est relativement récent. On peut fixer sa naissance vers le milieu des années 1960 avec la naissance des groupes activistes opposés à la chasse (…)

Étant donné que les écoterroristes prônent la protection de l’environnement et la défense des droits des animaux, la majorité de leurs activités se déroulent donc dans les pays industrialisés. En effet, ce sont surtout dans ces pays que les moyens de production sont jugés polluants, ou qu’ils sont considérés comme dégradants pour la dignité animale.

Cette dimension nationale peu paraître quelque peu paradoxale si l’on considère que l’idéologie environnementaliste sous-tendant les activités de ces groupes est transnationale et globalisante (…)

Au chapitre des méthodes, il est d’ailleurs intéressant de constater que, sauf exceptions, l’écoterrorisme exploite généralement des techniques visant principalement à détruire des biens. Ainsi, les attentats menés par ces groupes ne sont que très rarement mortels.

Par exemple, le Federal Bureau of Investigation (FBI) soutient qu’aux États-Unis, l’écoterrorisme a engendré des dégâts oscillant autour de 100 millions de dollars, sans toutefois avoir engendré de pertes humaines (…) L’écoterrorisme prend désormais de plus en plus de place dans le spectre des activités terroristes, surtout en Amérique. Le FBI considère d’ailleurs que l’écoterrorisme est actuellement la principale menace terroriste sur le territoire des États-Unis (…)

Le nombre d’attentats devrait s’accroître dans les États occidentaux, mais les actions seront plus circonscrites et viseront essentiellement des infrastructures plutôt que des individus.

Néanmoins, il n’est pas dit que les courants extrémistes présents au sein des écoterroristes ne prendront pas plus d’importance dans les années à venir. Il existe tout un courant de pensée nihiliste au cœur de ces organisations, un peu à l’image de ce qui s’est produit dans les mouvements terroristes religieux, qui pourrait gagner en influence. Les tenants de ce courant prônent une égalité totale entre les humains et son environnement. Or, si les activités humaines engendrent des complications environnementales, il faut régler le problème à la source et éradiquer l’humain de l’équation (...)"

Face à ce risque d'écoterrorisme dont les prémices se font sentir jusqu'à Saint Pierre de Colombier, notre collectif a lancé une cagnotte pour aider la FMND.

L'objectif est bientôt atteint. Pour y participer, suivez ce lien.

Les forces de l'ordre sensibilisées à la notion d'écoterrorisme
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