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Pour notre vallée, la Bourges

Deux activistes écolos poursuivies par le tribunal de Digne-les-Bains : qu'attend le procureur de Privas ?

13 Novembre 2023, 07:37am

Publié par Le collectif "Pour notre vallée, la Bourges"

La situation est quasiment identique entre ce qu'il s'est passé à Saint Pierre de Colombier le 12 octobre dernier (ainsi que les 16 et 17 octobre et le 23 octobre) et l'action illégale d'activistes écolos sur un chantier de la société Boralex, ayant comme projet l'installation de panneaux photovoltaïques dans les Alpes de Haute-Provence.

Sept activistes écolos se sont introduits sur le chantier et deux femmes se sont couchées et attachées devant les engins de chantier.

Après avoir été interpellées par la gendarmerie et placées en garde à vue, elles sont poursuivies pour :

"pénétration non autorisée dans la propriété privée rurale ou forestière d’autrui aux limites physiquement matérialisées".

Il est donc incompréhensible qu'il n'en ait pas été de même le 12 octobre alors que les gendarmes étaient présents. La FMND a déposé une plainte qui devrait logiquement aboutir aux mêmes résultats qu'à Digne -les-Bains.

En effet, le procureur a tapé du poing contre la table lors de l'audience du 5 octobre dernier. On pourra constater les nombreuses similitudes :

"Ce magistrat insiste tout d’abord sur les nombreuses études d’impact sur le milieu naturel confirmant l’accord donné par l’État puis l’arrêté préfectoral autorisant le début du chantier en août 2023 et sa reprise dès le 2 octobre dernier, imposant une période d’activité dans le respect de la biodiversité et la protection d’espèces animales et végétales bien précises.

Le représentant du ministère public intervient : «  il n’y a pas de démocratie lorsque les convictions de certains empêchent la liberté d’entreprendre d’une majorité ». Ainsi, Rémy Avon dénonce l’action de membres d’associations qui ne se limitent pas aux procédures légales mais qui multiplient les oppositions physiques, les entraves à la circulation, voire même les pénétrations sans autorisations pour bloquer les travaux confiés à la société parisienne Boralex.

« la Loi doit être respectée pour tout le monde. Ces dames, sans violence et sans menace, empêchaient les engins de travailler. Elles peuvent contester, mais en utilisant les voies de droit », conclut le Procureur qui requiert leur placement sous contrôle judiciaire avec interdiction de manifester sur la voie publique et de paraître sur la commune de Cruis, Peyruis et Monfort.

Manifestement très déterminé, le magistrat sollicite également des cautionnements allant de 750 à 400 euros par semaine et pour chacune d’entre elles."

Les activistes écolos ont commis les mêmes délits à Saint Pierre de Colombier :

  • Le 12 octobre (2 femmes également, technique bien connue des activistes pour déstabiliser les gendarmes) : "pénétration non autorisée dans une propriété privée", "empêcher la liberté d’entreprendre"...
  • Les 16 et 17 octobre :  "pénétration non autorisée dans une propriété privée", "empêcher la liberté d’entreprendre", "oppositions physiques", "pénétrations sans autorisations pour bloquer les travaux"...
  • Le 23 octobre : "entrave à la circulation"

Il ne faut donc rien lâcher. Si certains procureurs poursuivent ces délinquants à Digne-les-Bains, il n'y a aucune raison que le procureur de Privas ne poursuive pas les activistes écolos, tout autant délinquants voire plus, de Saint Pierre de Colombier.

Autre similitude : on retrouve Pierrot Pantel et son association confidentielle parmi les têtes pensantes pour envoyer des activistes écolos affronter les ouvriers et les gendarmes. Ce qui est différent en revanche, c'est la facilité avec laquelle les activistes ont réussi à bloquer le chantier à Saint Pierre de Colombier (pas de réaction des gendarmes, absence de réponse pénale à ce stade) alors qu'une seule espèce protégée serait concernée (voir notre article) contre 90 à Cruis. Deux poids, deux mesures ?

"Il n’y a pas de démocratie lorsque les convictions de certains empêchent la liberté d’entreprendre d’une majorité" (procureur du tribunal de Digne-les-Bains)

La FMND n'ayant pas les mêmes moyens financiers que la société Boralex, n'hésitez pas à participer à la cagnotte lancée par notre collectif pour aider dans toutes ces dépenses imprévues (frais d'avocat, frais d'huissiers, sécurisation du chantier...).

Pour participer cliquez sur ce lien.

Deux activistes écolos poursuivies par le tribunal de Digne-les-Bains : qu'attend le procureur de Privas ?
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