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Pour notre vallée, la Bourges

Qui se souvient de l'étude bidon des opposants à propos la passerelle ?

8 Juin 2023, 22:23pm

Publié par Le collectif "Pour notre vallée, la Bourges"

Les opposants ont adopté une méthode particulière qu'il est bon de rappeler ici, surtout après qu'une expertise professionnelle ait validé la conformité de la passerelle, définitivement déclarée sûre et techniquement fiable. Voir notre article précédent ici.

Il faut donc revenir sur les mensonges des opposants.

Ils s'appuient sur des militants politiques qui se targuent d'être des experts et, avec l'aide d'un journal local complice et acquis à leur cause, arrivent à créer le doute. Forcément lorsque la Tribune offre sa Une à ces pseudos experts et qu'elle ne consacre qu'un petit encart au droit de réponse de la FMND, cela aide les opposants à gagner en crédibilité, à défaut d'avoir raison. 

C'était en novembre 2020. Les opposants étaient allés chercher un universitaire à Montpellier ancien membre d'EELV, pour pondre un pseudo rapport sur la dangerosité de la passerelle.

C'était le fameux Thierry Ruf dont plus personne n'a jamais entendu parler dans la vallée de la Bourges depuis la parution de son étude bidon.

Voici ce que nous avions écrit à l'époque à propos de son "étude" :

"Cette étude est digne d'un scénario de film catastrophe comme Hollywood en produit des dizaines chaque année : une météorite va détruire la planète, une vague géante va submerger la côte Ouest des Etats-Unis, un requin géant ou un alligator superpuissant s'introduit dans un parc d'attraction... Sauf que là, l'auteur cherche à faire peur aux Colombiérois en évoquant le risque d'une crue qui emporterait tout sur son passage

Cela serait risible si l'étude n'était pas publiée de manière très calculée au moment même où les opposants au projet viennent de déposer une plainte pour entorse à la loi sur l'eau [classée sans suite depuis, NDLR]. On le voit bien, il s'agit d'une méthode, une fois de plus, tout à fait malhonnête mais bien coordonnée qui n'a comme but unique discréditer le projet du site Notre-Dame des Neiges.

Nous avons pu nous procurer cette étude et la lire attentivement, ce qui ne relève pas d'un grand exploit. en effet, elle ne compte que 13 pages avec de nombreux graphiques, photos, pas moins de 4 pages d'annexes et 1 page de garde... En clair, elle se lit très vite !

Monsieur Thierry Ruf sous-entend donc qu'une crue pourrait détruire et emporter la passerelle et que le site prévu pour la chapelle est également submersible et donc dangereux. Il oublie néanmoins de suggérer l'évacuation immédiate des habitants de Saint-Pierre de Colombier dont les maisons se trouvent à proximité du site...

Cette étude n'est évidemment pas sérieuse :

Déjà, elle comporte plusieurs fautes d'orthographe, de syntaxe et de mise en page, ce qui n'est pas le plus grave. Mais cela est tout de même déconcertant lorsque l'on est familier des études universitaires. Monsieur Thierry Ruf sermonnerait très probablement ses étudiants s'ils avaient osé lui rendre un tel travail.

Elle n'a rien de scientifique.

Monsieur Thierry Ruf est géographe et n'a aucune compétence en génie civil. Il aurait dû se faire épauler par un ingénieur compétent en matière de construction de ponts, par exemple par un ingénieur des ponts et chaussées (appelé corps des ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts depuis 2019).

L'argumentation est pleine d'imprécisions, d'approximations et même de sous-entendus. L'auteur évoque des risques de crue mais n'explique à aucun moment où sont les fragilités techniques de la passerelle. Que sait-il vraiment de la résistance de cette passerelle, des matériaux utilisés, des calculs effectués par les ingénieurs ?

A aucun moment, il n'explique techniquement pourquoi le bureau d'étude Artélia, mandaté par les architectes et le maître d'ouvrage, aurait mal fait son travail."

On pourra se reporter au communiqué très sérieux que la FMND avait immédiatement publié sans bénéficier d'une couverture de la Tribune.

Dans son étude bidon, Thierry Ruf demandait à ce qu'une étude plus poussée que celle du permis de construire soit réalisée. Le voilà servi. Nous aimerions que les opposants lui demandent son avis à moins qu'ils en aient assez de payer pour des études et experts bidons...

Depuis, il est vrai que les opposants ont changé d'expert. Ils font désormais appel à Pierrot Pantel, dont l'association est pour le moins sujette à questions et dont les rapports sont signée par sa propre mère. Voir notre article ici.

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