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Pour notre vallée, la Bourges

"Ces individus radicalisés sont des malfrats qui ne connaissent pas un mot du droit de l’urbanisme"

4 Avril 2023, 19:38pm

Publié par Le collectif "Pour notre vallée, la Bourges"

Extraits d'une tribune d'Esteban Maillot, étudiant en droit public, à propos des écologistes radicaux. Toute ressemblance avec un petit village d'Ardèche...

"Dans un contexte de hausse significative de la délinquance et surtout de la violence gratuite à l’échelle nationale, le théâtre d’affrontements qu’incarne Sainte-Soline ne doit pas être pris à la légère ni éludé par l’ensemble du pays, qui peut y voir là une illustration symptomatique des soulèvements que suscitera un nombre croissant de projets urbanistiques. Ce que la France entière a pu voir samedi dernier au sujet des mégabassines constitue un échantillon des contestations à venir et surtout de la prodigieuse malfaisance qui caractérise l’écoterrorisme de nos jours, qui n’a rien d’écologique et tout du terrorisme.

Dans un beau cas pratique, les observateurs ont pu tout voir de l’étude de la psychologie des foules : banalisation de la violence, dissolution de la responsabilité individuelle, perte totale du sentiment de culpabilité, tendance à la surenchère et intimidation d’un ennemi bestialisé. Si ce phénomène est récurrent dans des zones connues des services de police, un tel ensauvagement qui vient meurtrir nos saines campagnes est encore moins tolérable et devrait appeler une juste sanction et le rétablissement de l’ordre légal  (…)

Dans ces scènes mouchetées des apparences de guerre civile, l’attitude comme les moyens d’action des assaillants (…) témoignent bien de leur inadéquation avec l’État de droit. Ce sont là les anges déchus du civisme à la française, qui ont déserté les bibliothèques, les salles de classe et les lieux salutaires de la socialisation. Ils sont les manifestations bipèdes engendrées par vingt années de dévoiement de l’écologie et de perversion multisectorielle de la jeunesse, les fruits immatures tombés de l’arbre de l’indignation (…)

Là, ils s’indignent courageusement des catastrophes climatiques mondiales sur les réseaux sociaux, ici, ils saccagent, blessent, remplissent l’air de leurs slogans anarchistes qui font fuir les oiseaux bien plus disciplinés qu’eux, et polluent l’atmosphère avec leurs fumigènes rouges comme le sang des forces de l’ordre qu’ils veulent répandre. Et certains élus de la nation les considèrent comme des associations, comme des jeunes éveillés, conscients des enjeux climatiques, soucieux de l’avenir des enfants qu’ils ne veulent pas, et protecteurs d’une nature qu’ils ne connaissent pas. Ce n’est pas donner une légitimité à la foule, c’est autoriser la sécession (…)

Cette opposition présentée sous les oripeaux du combat écologique est devenue une belliqueuse démonstration d’anarchistes nostalgiques des temps où la civilisation n’avait pas encore policé l’espèce humaine. Au sein d’un ordre juridique qu’ils ne reconnaissent pas, et devant l’encadrement de gendarmes et de pompiers qu’ils méprisent, ces racailles des champs pensent détenir le monopole de la violence physique légitime, et avouent par là leur profond rejet de l’État et des primitifs devoirs imposés par la citoyenneté.

Au bout du compte, ces agissements factieux font oublier la possibilité d’une contestation légale et d’un débat civilisé autour d’un sujet si essentiel.

Enfin, il ne faut pas se tromper sur ce que sont ces individus radicalisés : des malfrats qui ne connaissent pas un mot du droit de l’urbanisme, et qui se pensent titulaires d’un absolu permis de démolir."

"Ces individus radicalisés sont des malfrats qui ne connaissent pas un mot du droit de l’urbanisme"
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