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Pour notre vallée, la Bourges

Le porteur du projet mettra en œuvre des mesures spécifiques et concrètes pour que l'impact environnemental soit négligeable

14 Janvier 2023, 15:22pm

Publié par Le collectif "Pour notre vallée, la Bourges"

Il suffit de voir la une choisie par la Tribune de l'Ardèche pour comprendre que, loin de la plus élémentaire déontologie journaliste, ce média s'est transformé en organe d'expression des opposants : information partielle et orientée, raccourcis simplistes, une seule version des faits, aucune mise en perspective par rapport à la loi, au droit ou aux statuts du PNR. Il nous faudrait au moins une dizaine d'articles pour décrypter leur mauvaise foi... 

En revanche, loin de cette presse militante, le journaliste Jean-Pierre Pluvy de France Bleu vient de publier un article qui en dit un peu plus sur le fond de l'étude environnementale (que les opposants ont vraisemblablement en leur possession contrairement à leurs dires) :

"Le préfet s'appuie sur une étude environnementale. Elle a été commanditée par le porteur du projet, la famille missionnaire de Notre-Dame comme ça lui a été demandé. Le cabinet Naturalia-Environnement a été choisi par la congrégation parmi une liste d'experts fournie par l'Etat.

L'étude conclut que les impacts de ce projet seront négligeables. Mais l'étude demande des mesures pour justement que cet impact soit négligeable.

Il s'agit par exemple de la coupe de la végétation qui devra se faire en dehors des période sensibles pour la faune, plutôt en septembre octobre. Il faudra que le lit de la rivière soit remis en état pour garder la pente des berges

Il y a aussi des mesures à plus long terme. Il faudra laisser trois hectares de forêts sans y toucher pour que les arbres suivent leur cycle naturel. C'est une zone d'habitat pour les oiseaux et notamment les pies-grièches. Enfin il faudra un suivi du chantier sur trois ans."

Tout cela sera mis en œuvre par le porteur du projet et inclus dans le cahier des charges des 80 entreprises concernées par les travaux, dont 60 ardéchoises. Cela aura un coût financier totalement assumé par le porteur du projet et par les donateurs. 

Les personnes vraiment soucieuses de l'environnement devraient se réjouir de cette manière exemplaire et sans doute assez rare de conduire des travaux. 

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