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Pour notre vallée, la Bourges

La presse dévoile l'étude environnementale

16 Janvier 2023, 22:13pm

Publié par Le collectif "Pour notre vallée, la Bourges"

Le préfet aurait soi-disant refusé de communiquer l'étude environnementale afin d'empêcher qu'un recours soit déposé dans les temps (29 janvier 2023). La victimisation est une technique éculée de manipulation médiatique bien connue mais elle ne trompe personne... En effet, cette étude a pu être consultée librement par les journalistes de France Bleu (voir article ici) et également par le Dauphiné qui publie un long article dans l'édition du 16 janvier (voir en bas de l'article).

Plutôt que de perdre du temps avec cette polémique artificielle, il est beaucoup plus important de s'intéresser aux écrits des journalistes qui ont lu cette étude environnementale.

1) Un cabinet environnemental expert et agréé

Les journalistes sont allés se renseigner sur ce cabinet en consultant leurs données professionnelles sur sur son site  :

"(...) Avec 20 années d’expertise en écologie et de pilotage de dossiers règlementaires écologiques, Naturalia-Environnement bénéficie à la fois d’une connaissance naturaliste accrue, d’un développement et d’une maîtrise de méthodologies d’investigations ou de solutions écologiques visant à protéger, restaurer ou gérer les écosystèmes. Par ailleurs, son implantation sur le territoire justifie d’une bonne connaissance des acteurs territoriaux.

Naturalia-Environnement regroupe des experts naturalistes sur l’ensemble des groupes taxonomiques en milieu terrestre ou aquatique (flore, oiseaux, mammifères, chiroptères, reptiles, amphibiens, mollusques, insectes, poissons), et aussi des écologues spécialisés en urbanisme, (Trames Verte et Bleue, PLU, ZAC, etc.), des chargés d’études en SIG (système d’Information Géographique) ainsi que des écologues spécialisés en assistance à Maitrise d’Ouvrage mettant en œuvre des solutions issues du génie écologique (…)

Les écologues de formation soutiennent des positions scientifiques et techniques indépendantes de toutes autres considérations.

C’est en ce sens que depuis 20 ans, Naturalia-Environnement réalise les inventaires de manière exhaustive et assure la rédaction des dossiers réglementaires conformément à la réglementation, doctrines et chartes professionnelles (...)"

Ce cabinet possède 6 agences en France, compte 58 collaborateurs et a réalisé 900 études en 5 ans. L'argument qui consiste a jeter le doute sur ce cabinet sous prétexte que c'est la FMND qui supporte la charge financière de l'étude (une évidence) n'est donc pas sérieux

2) Une étude volumineuse qui témoigne d'un travail minutieux et exhaustif

Le journaliste souligne que "le document est épais et compte 90 pages (...) de nombreuses pages sont consacrées à la méthodologie, à des cartes ainsi qu'aux annexes. Il revient sur ce que prévoit de construire la FMND*, détaille les conséquences des travaux déjà menés sur la faune et la flore et celles des chantiers à venir"

* NB : Les opposants parlent régulièrement d'un projet de 7 hectares (l'équivalent de 7 terrain de football!) sans qu'aucun média ne soulève jamais cette erreur abyssale. On pourra lire dans ce dossier que le projet aura une emprise au sol de 19 400m² (soit moins de 2 hectares) dont 6 300m² d'espaces verts. Il est bon de rétablir la vérité.  

Le préfet avait d'ailleurs confirmé la qualité du travail fourni :

"La Famille Missionnaire a fourni un travail de très grande qualité qu'on a très rarement sur des dossiers. Le cabinet a fait ça sur du long terme, ils ont visiblement été beaucoup sur le terrain. C'est bien argumenté...".

 3) Une conclusion sans aucune ambiguïté

Le journaliste la cite in extenso :

"Sous réserve de la mise en œuvre de l’ensemble des mesures d’évitement et de réduction préconisées, le projet aura globalement une incidence négligeable voire positive sur l’ensemble des cortèges. Il n’engendrera donc aucun impact résiduel négatif significatif sur les espèces protégées. Une demande de dérogation au titre des espèces protégées n’est en conséquence pas jugée nécessaire"

On peut également lire dans l'étude que :

"Aucune espèce protégée et/ou à enjeu de conservation notable n'a été observée sur le site"

4) Demande de mise en œuvre de mesures d'évitement et de réduction ainsi que préconisation de mesures d'insertion environnementale  

Le journaliste Jean-Pierre Pluvy de France Bleu précise cet aspect et donne des exemples concrets :

L'étude conclut que les impacts de ce projet seront négligeables. Mais l'étude demande des mesures pour justement que cet impact soit négligeable.

Il s'agit par exemple de la coupe de la végétation qui devra se faire en dehors des période sensibles pour la faune, plutôt en septembre octobre. Il faudra que le lit de la rivière soit remis en état pour garder la pente des berges

Il y a aussi des mesures à plus long terme. Il faudra laisser trois hectares de forêts sans y toucher pour que les arbres suivent leur cycle naturel. C'est une zone d'habitat pour les oiseaux et notamment les pies grièches. Enfin il faudra un suivi du chantier sur trois ans."

 

Les journalistes du Dauphiné donnent comme exemples concrets :

"(...) la conservation au maximum des haies et boisements existants et l'absence d'éclairage pointé directement vers la rivière (...). Par exemple, pour préserver l'habitat naturel des chiroptères (chauves-souris), les arbres favorables à leur installation présents dans la zone tampon à défricher selon le code forestier seront, dans la mesure du possible, conservés."

Depuis le début du projet, les projections réalisées par l'architecte donnent un aperçu assez réaliste de ces mesures et de l'insertion harmonieuse de l'ensemble dans la vallée de la Bourges.

La presse dévoile l'étude environnementale
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