Nouvelle suspension du chantier : la FMND fait appel de la décision.

C'est à nouveau une très mauvaise nouvelle qui s'abat sur le porteur de projet. Le harcèlement judiciaire continue. C'est une méthode qui fonctionne et les activistes "écolos" en usent à merveille.

A défaut de décourager la FMND, l'objectif est de démoraliser les entreprises qui sont engagées sur ce chantier et qui avaient repris les travaux ce matin, grâce à l'appui d'une soixantaine de gendarmes.

La FMND fait bien évidemment appel de cette décision qui semble infondée et prise dans un temps très court. Voici son communiqué :

"Les opposants à la construction du Site Notre Dame des Neiges nous ont fait signifier vendredi 27 octobre un référé d’heure à heure au tribunal judiciaire de Privas pour faire suspendre les travaux, invoquant une destruction d’espèces protégées, en particulier le réséda de Jacquin qui serait potentiellement présent sur le site.

Après l’audience qui s’est déroulée au tribunal judiciaire de Privas lundi 30 octobre, le juge des référés a rendu sa décision : il suspend les travaux jusqu’à une étude plus approfondie concernant l’espèce du réséda.

La Famille Missionnaire de Notre Dame prend acte de cette ordonnance qu’elle considère comme manifestement infondée.

En effet, celle-ci est contraire à toutes les décisions déjà prises par les autorités administratives compétentes en la matière, elles-mêmes appuyées sur des études jugées par les services de l’État sérieuses et complètes.

Dans ces conditions, elle va naturellement faire appel de cette ordonnance dans les plus brefs délais.

Par ailleurs, elle entend rappeler qu’il n’y a eu à ce jour aucune destruction d’espèces protégées sur le site, et les précautions prises précisément pour l’espèce du réséda ont été validées par un bureau d’études spécialisé et confirmées par les services de l’État.

La Famille Missionnaire de Notre-Dame apporte également son soutien aux entreprises qui sont engagées sur ce chantier mises en difficulté par cette décision, et qui représentent « la France qui travaille »…

Elle condamne également avec la plus grande fermeté les tags sauvages apposés le vendredi 27 octobre dernier sur les murs du bâtiment voisin : « Ni Dieu ni maître d’ouvrage » ; « Non aux sectes » ; « Dieu vous voit ».

La Famille Missionnaire de Notre Dame redit sa ferme volonté d’avancer dans ce projet, conformément au droit de l’urbanisme et de l’environnement, et elle remercie à nouveau toutes les personnes, de plus en plus nombreuses, qui lui font part de leur soutien."

Le journaliste de France Bleu précise que les opposants ont tenu une conférence de presse dans le "local de la CGT d'Aubenas avec des membres de la Libre Pensée, de la France Insoumise, du PS ou encore de Force ouvrière". Et après, ils se plaignent d'être qualifiés d'extrême gauche. Quant à certains journalistes, ils ont été remerciés par les opposants pour leur contribution à cette lutte... De quoi laisser songeur sur leur objectivité, d'autant plus qu'aucun d'entre eux n'a voulu évoquer les tags réalisés sur le mur d'un habitant de Saint Pierre de Colombier.

Par ailleurs, les opposants ont également annoncé qu'ils déposeront plainte dans la semaine contre la préfète et contre la DREAL pour "complicité de destruction d'une espèce protégée et de son habitat".

En attendant que le jugement en appel ait lieu, le collectif "Pour notre vallée, la Bourges" ne lâche rien et continuera sans relâche à soutenir le projet et surtout les entrepreneurs. Plusieurs initiatives et informations seront publiées dans les semaines à venir.

Comments

[Sagon]

Tenez
bon !