Saluons le courage et la détermination des frères et sœurs de la communauté ! Ils ont été héroïques.

Ce matin de très bonne heure, l’ensemble de la FMND était sur le site pour faire face aux opposants, ces derniers ayant annoncé leur volonté de s’emparer des lieux.

Chaque frère et sœur s’était vu attribuer une mission de surveillance et de défense des lieux ; en dernier recours, en cas d’irruption massive sur les lieux, il importait de défendre la pelle mécanique sur laquelle deux femmes s’étaient déjà enchainées la semaine dernière.

Aux premières lueurs du jour, les opposants se sont présentés aux abords du site, accompagnés par la presse audiovisuelle (France 3) et écrite (Golias) et ont rapidement réussi à créer une brèche dans les barrières malgré une défense acharnée. Une vingtaine d’entre eux se sont alors rués sur l’engin de chantier ; tous n’ont pas pu se hisser dessus grâce à l’intervention courageuse et déterminée des sœurs qui formaient un cordon et ceux qui ont réussi à s’installer ont été méthodiquement éjectés.

Les échanges ont été réellement virils, tant pour extraire les activistes de l’engin que pour les intercepter lorsqu’ils arrivaient ; une jeune sœur du sud-ouest qui a de bons restes de techniques rugbystiques a d’ailleurs fait un placage magistral sur celui qui semblait être le meneur des zadistes et qui a mordu la poussière.

Ce n’est pas le seul d’ailleurs ! Après tout, il n’est pas interdit de se défendre pour la plus grande gloire de Dieu et en y mettant les formes ! Les religieux et leurs évêques n’étaient-ils pas les défenseurs de la Cité au moment des invasions barbares ? Bis repetita.

Il convient de souligner qu’aucun coup n’a été porté de la part des membres de la communauté. Fort heureusement, aucun blessé sérieux n’a été à déplorer, ni d’un côté ni de l’autre, si ce n’est une légère blessure due à un coup asséné par un opposant à un ami de la communauté et une blessure à la cheville d’un frère, évacué tout de même aux urgences.

Les activistes ont semblé très surpris par l’esprit de défense des frères et des sœurs et ont été vexés de se retrouver au sol… Voilà une petite victoire qui fait du bien, même si malheureusement les travaux n’ont pas pu reprendre, le site étant occupé. En effet, les gendarmes présents sur les lieux n’ayant pas reçu l’ordre d’intercepter les zadistes et de les expulser, ces derniers sont restés sur place une bonne partie de la journée.

La journée a été ponctuée par des prières, des chapelets essentiellement, et des chants religieux ininterrompus entonnés par les frères et sœurs qui continuaient à défendre l’engin de chantier.

Parmi les zadistes, outre la quinzaine d’activistes qui restait aux abords de l’engin de chantier, une petite vingtaine n’avait pas pu s’introduire sur le site par incapacité physique ou manque de courage : c’était les plus hargneux et moqueurs et le contraste était saisissant entre leur attitude consternante et la joie, l’allant et la foi des religieux.

En fin d’après-midi, les zadistes ont quitté les lieux en promettant de revenir. Affaire à suivre donc.

Nous espérons tous que désormais ces individus pourront être appréhendés et évacués par les forces de l’ordre en cas de récidive et que les travaux de terrassement pourront reprendre normalement.

Quel temps précieux perdu pour l’entrepreneur (ce temps perdu représente pour lui une perte financière sèche), quelle honte au moment où la France rend hommage au professeur sauvagement assassiné. Quel gâchis!

Hélas, ces « militants de la cause écologiste » considèrent que la protection d’une plante (que personne n’a jamais vu, répétons-le) a plus d’importance que toutes les tragédies humaines que nous connaissons actuellement.

Mais ne nous leurrons pas : ce n’est qu’un prétexte car, comme cela a été encore dit aujourd’hui en discutant avec certains opposants, l’ennemi à abattre est bien la FMND.

Début des travaux sous la surveillance des soeurs.

La pelleteuse s'active.

Début de matinée : les opposants apparaissent.

Les opposants secouent violemment les barrières de sécurité pour entrer illégalement sur le chantier

Les opposants font céder les barrières : dégâts matériels qu'ils ne rembourseront jamais.

Les sœurs n'ont pas peur des écolos à capuche.

Sylvain Hérenguel va découvrir dans quelques secondes qu'il ne pèse pas très lourd et va se faire sortir du périmètre. Il pleurnichera ensuite auprès de France 3.

L'homme soja de 50 ans, plaquée par une jeune sœur d'une vingtaine d'années, voulait forcer le passage avec des PVC pour s'enchainer à la pelleteuse. C'est raté !

Des gendarmes qui seraient plus utile pour sécuriser les synagogues et établissements scolaires.

Comments

[Bérengère Michel]

Bravo, courage, en union de prières. On les aura!

[james]

Je souhaite bon courage à la FMND et suis de tout cœur avec elle. Intrusion, et ce n'est pas la première, sur une propriété privée dont la préfète a réaffirmé la validité administrative du permis de construire.