Malgré les violences subies, la FMND vit soudée et unie dans la prière

Interrogé par France Bleu, frère Clément-Marie témoigne de ces folles journées :

"On a des gens qui s'introduisent illégalement sur un chantier et qui empêchent, par la violence, les engins de travailler. Ils s'enchainent à des pelleteuses, détruisent des barrières. Donc où est le droit ?  C'est très clair dans cette histoire.

On le vit soudé et ensemble. Bon de toute façon, nous on est religieux, donc on le vit dans la prière, ce qui nous donne une grande paix.

Après c'est vrai qu'on a cette demande légitime que le droit soit respecté. On n'est pas pressé. Le projet se fera dans 10, 20 ou 30 ans. On travaille pour les futures générations et on s'en remet à Dieu".

Contrairement à ce que pourraient penser certains, les frères et sœurs n'ont pas agi par plaisir mais contraints et forcés par la nécessité.

Ambroise de Milan (ou saint Ambroise) n’a-t-il pas écrit :

"La force qui défend la patrie contre les barbares est tout à fait conforme à la justice de même que celle qui protège des voleurs, des infirmes ou des compagnons. Il y a deux manières de pécher contre la justice ; l’une, c’est de commettre un acte injuste ; l’autre, de ne pas défendre une victime contre un injuste agresseur"