Comme nous l’avons souligné, une manifestation se déroulera le 8 avril, date qui correspond au Samedi Saint.

Les organisateurs savent très bien que ce jour là plusieurs centaines de personnes seront présentes dans le village pour participer au « Triduum Pascal » qu’organise chaque année la FMND du Vendredi Saint au jour de Pâques. Ces pèlerins viennent prier et se recueillir dans le calme, souvent en silence, loin du tumulte du monde. Ce temps de retraite est attendu par ces catholiques qui, bien souvent, n’ont pas le temps ni la possibilité dans leurs paroisses de se recueillir comme ils le souhaiteraient.

Mais cette année, ils devront subir les « déambulations » des opposants dans le village. Il est permis de penser que des dérapages auront lieu sous la forme de moqueries, de provocations, d’insultes ou de graffitis sur les murs comme cela s’est déjà produit à plusieurs reprises : haie d’honneur avec poings levés pour la sortie de la messe, pancarte « vos mères auraient dû avorter » devant la statue de Notre Dame des Neiges, inscriptions sur des murs et des ouvrages « non aux cathos intégristes » et « Dieu est mort » (à ce sujet, les opposants ignorent probablement que Nietzsche, auteur de cette déclaration, est un des inspirateurs de Hitler….). Il est impensable qu’au même moment, dans le si petit village de Saint Pierre de Colombier, plusieurs centaines de pèlerins et de manifestants, dont les idées sont totalement opposées, puissent se croiser sans heurts.

Le 8 avril, une manifestation à haut risque (2/2)

Le 8 avril, une manifestation à haut risque (2/2)

Le 8 avril, une manifestation à haut risque (2/2)

Il est évident que ce rassemblement du 8 avril est une folie et il convient d’indiquer que l’association « pour l’avenir de la Bourges », organisatrice de la journée, s’est rendu coupable d’une provocation en ayant choisi cette date ; sa responsabilité sera écrasante en cas d’incidents fâcheux.

Nous avons découvert en lisant le tract le concept de « manifestation déambulante » : faut-il comprendre que les manifestants, par petits groupes, se rendront sur les lieux fréquentés par les pèlerins pour les déranger ? Organiseront ils des regroupements devant l’église et sur la plate-forme où se trouve la statue de Notre Dame des Neiges ? C’est fort probable, ce qui est réellement choquant et montre une nouvelle fois leur volonté de nuire aux « cathos » après avoir essuyé de nombreux revers judiciaires.

Enfin, il ne faut pas sous-estimer le risque d’une occupation illégale du site du chantier qui pourrait se produire dans la nuit du samedi au dimanche. Faire irruption sur le site au moment de la Veillée Pascale et l’occuper le jour de Pâques aurait une belle portée symbolique et un impact médiatique. Il ne faut pas oublier que les opposants ont obtenu leur plus belle victoire (un arrêt des travaux pendant deux ans et demi, tout de même) après l’occupation illégale du site en juin 2020. Alors que leurs revendications ne sont jamais agréées par la justice, le fait de « frapper un grand coup » peut apparaitre à la fois comme un dernier geste désespéré et aussi comme l’ultime possibilité de négocier.

Mais il n’est pas certain que l’Etat accepte désormais de négocier … Les temps ont changé depuis le départ de la très bienveillante ministre de l’écologie Barbara Pompili et le discours du gouvernement à l’encontre de ceux qui commettent des actes délictueux au nom de l’écologie s’est nettement durci ! L'écoterrorisme n'est plus du tout populaire !

Souhaitons que la fiction ne devienne pas réalité et que la prochaine journée du Samedi Saint soit malgré tout vécue dans le recueillement par tous ceux qui participeront au Triduum Pascal.

Le 8 avril, une manifestation à haut risque (2/2)