Parmi les premiers référencements que l'on peut trouver sur le compte facebook du collectif "les amis de la Bourges", qui se bat avec acharnement contre le projet, se trouve Extinction Rebellion.

Extinction Rebellion est un mouvement de la gauche écologique qui se veut soi-disant non violent et qui appelle à des actions de désobéissance civile. Lire : actions illégales pour faire plier les autorités. Clairement classé à l'extrême gauche, ce mouvement est incontrôlable.

Si on regarde le compte facebook d'Extinction Rebellion Ardèche, on se rend compte qu'ils ont joué un rôle très actif dans l'occupation illégale du chantier du site Notre-Dame des Neiges à Saint-Pierre de Colombier le 13 juin dernier.

Extinction Rebellion s'est tristement illustré, quelques jours après, en sabotant 360 trottinettes électriques à Lyon (le 17 juin) :

"Le mouvement Extinction Rebellion a mené une action coup de poing, mercredi 17 juin à Lyon, en sabotant 360 trottinettes électriques en libre-service. Les engins ont été mis hors-service par une quinzaine de militants, rapporte BFM TV. Ils voulaient dénoncer l’impact environnemental mais aussi social de ce mode de transport.

« Aujourd’hui 360 trottinettes lyonnaises ont été définitivement neutralisées par une quinzaine de rebelles pour protester contre leur désastreux impact social et environnemental », a ainsi revendiqué Extinction Rebellion sur Twitter.

De son côté, la société Dott, à laquelle appartiennent ces trottinettes, a condamné cette action, se réservant le droit de porter plainte contre le mouvement. « Plutôt que la destruction matérielle, nous vous proposons le dialogue ».

A Privas, le même mouvement Extinction Rebellion a collé de nombreuses affiches provocatrices dégradant les propriétés privées et entraînant la colère du maire de la ville, Michel Valla :

"Depuis quelque temps, Michel Valla (DVD), le maire de Privas, voit apparaître dans sa ville des affiches d’Extinction Rebellion, un mouvement international écologique de désobéissance civile. Elles sont collées sur les vitrines de commerces vides, sur certains points d’affichages ou encore sur l’ascenseur urbain… et ça ne plaît pas au maire.

« La colle utilisée rend le nettoyage très difficile. Je sais qu’il y a eu des dépôts de plaintes par certains propriétaires. Extinction Rebellion prône un nouvel ordre environnemental mais commence par tout salir. Je ne comprends pas bien la démarche », commente l’édile"

Derrière les bons sentiments, il y a la violence de l'extrême gauche et des mouvements radicaux. Un commentateur de la vie politique écrivait après une action violente d'Extinction Rebellion contre le ministère de l'Intérieur le 23 juin à Paris :

"Où est passé l’Etat ? Il est sous la table, tétanisé par la peur. Mardi, le ministère de l’Intérieur s’est laissé déborder par une trentaine de militants écologistes du mouvement radical Extinction Rébellion (…) Résultat : devant les minorités, l’Etat s’est couché."

Lors de la réunion organisée à la préfecture de l'Ardèche à Privas le 1er juillet dernier, le coordinateur du tout jeune collectif "Pour notre vallée, la Bourges" a pu mettre en évidence devant madame le préfet et les services de l'Etat cette proximité pour le moins dérangeante :

En coordination étroite avec les « amis de la Bourges », l’association Extinction Rébellion » a occupé illégalement le chantier pendant 48 heures. Cette association sulfureuse se prétend non violente mais une intrusion dans une propriété privée est une forme de violence ! La mobilisation d’une soixantaine de gendarmes mobiles, par ailleurs très sollicités, est consécutive d’une forme de violence ! Et le fait de faire prendre des risques à des secouristes contraints de décrocher des individus accrochés à des cordes au-dessus du vide est une forme de violence également !

Déclaration du porte-parole du collectif le 1er juillet 2020

5) Nous regrettons la tentative de mainmise d'une mouvance radicale sur la vallée et aspirons à un dialogue constructif. Sous couvert d’écologie, les opposants au chantier se sont trop compromis avec des groupes radicaux et les combats que ceux-ci mènent. Nous demandons par conséquent que les esprits s’apaisent afin que les travaux du chantier puissent se poursuivre à partir du 1er octobre, dans le respect de l’environnement.

Extrait du communiqué de création du collectif "Pour notre vallée, la Bourges"