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Pour notre vallée, la Bourges

"Un chantier qui a commencé ne peut pas être stoppé"

15 Avril 2025, 20:39pm

Publié par Le collectif "Pour notre vallée, la Bourges"

Nous ne pouvons qu'être d'accord avec cette affirmation de bon sens prononcée par les élus de la communauté de communes Rhône-Crussol qui viennent de déposer un recours gracieux auprès de Sophie Elizéon, la préfète de l’Ardèche, contre son arrêté préfectoral du 14 mars suspendant une partie des travaux de la déviation de Saint-Péray .

Ce recours est cosigné par Fabrice Pannekoucke, président du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes et par Olivier Amrane, président du conseil départemental de l'Ardèche (et vice-président de la Région). Ces derniers sont également soutenus par le sénateur (LR) Mathieu Darnaud :

"C’est un rebondissement de plus dans le dossier de la déviation de Saint-Péray, chantier routier dont la dernière portion de 1,6 km est actuellement à l’arrêt après la mobilisation d’opposants au projet.

Le 14 mars dernier, la représentante de l’État annonçait que le chantier de la déviation de Saint-Péray restait suspendu, à l’exception d’un pont-rail situé en bout de déviation, et pour lequel les travaux pouvaient reprendre. Un ouvrage d’art dont le coût pour les collectivités locales financeuses (communauté de communes, Département et Région) s’élèverait à 4 millions d’euros, sans garantie de pouvoir, ensuite, terminer le tracé. Le pont-rail pourrait alors ne devenir qu’un passage sous la voie ferrée pour les animaux.

Les collectivités locales disent s’être senties «lâchées par les services de l’État», les mêmes qui avaient « donné leur feu vert au début du projet ». Et elles ont donc décidé de le faire savoir."

C'est le même sentiment d'avoir été lâchés par les services de l'Etat que ressent la FMND à Saint Pierre de Colombier avec un scénario à peu près identique : autorisation de reprise des travaux avec mobilisation de gendarmes puis changement soudain d'avis de la préfète en totale contradiction avec se sdéclarations antérieures.

Les enjeux économiques pour le développement de la vallée de la Bourges et les emplois et contrats de travail (80 entreprises concernées) qui en découleront devraient motiver de la même manière les élus du département pour soutenir ce chantier !

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