La FMND renforce la sécurité du chantier, les opposants hurlent.

Cela faisait longtemps que les opposants n'avaient pas fait d'esclandre. A force de s'ennuyer et de ne plus manifester, il fallait bien qu'ils trouvent une activité pour occuper leur journée de jeudi 23 mai...quand la plupart des Français étaient au travail.

Ils ont donc voulu créer une polémique là où il n'y en a pas en accusant la FMND d'avoir reprios les travaux. Voici le communiqué de la FMND :

"Quelques opposants ont manifesté une nouvelle fois le jeudi 23 mai 2024 leur opposition au Site Notre Dame des Neiges. Ils prétendent que les travaux auraient repris sur le site, en violation de l’arrêté préfectoral du 18 mars 2024. Ces accusations sont diffamatoires.

Il n’y a pas eu de « reprise de travaux ». L’arrêté préfectoral du 18 mars 2024 qui suspend les travaux prévoit explicitement la possibilité de « renforcement des clôtures pour la mise en sécurité du site ». C’est exactement ce qui est réalisé sur le site, dans le cadre de l’arrêté. Le terrain était clos intégralement par des barrières, des murs ou une chaîne selon les endroits. Des opposants ayant à plusieurs reprises pénétré sur le site en violant la propriété privée, la Famille Missionnaire, en conformité avec l’arrêté préfectoral, a décidé de procéder au renforcement des clôtures précisément pour sécuriser le site.

La Famille Missionnaire n’a jamais commis d’infraction sur ce chantier, et s’est toujours conformée à la loi et aux règles administratives. Elle continue à le faire. Les forces de l’ordre présentes sur place ont pu constater qu’il y avait deux engins de levage pour le transport du matériel nécessaire au renforcement des clôtures, mais aucun engin de construction ni de terrassement.

La Famille Missionnaire n’a donc aucune inquiétude quant aux plaintes déposées par les opposants. Celles-ci sont de l’ordre de l’intimidation et du harcèlement, désormais habituels. Par ailleurs, les opposants au projet étaient seulement douze, au plus fort de leur présence…

La Famille Missionnaire réaffirme sa détermination. Elle continue à respecter la loi, comme elle l’a toujours fait. Elle demande que les opposants respectent eux aussi la loi, et elle prendra toutes les mesures légales et juridiques pour cela."

Cela faisait également longtemps que le Dauphiné n'avait pas servi de caisse de résonnance aux opposants. Leur article illustré par une photo de Pierrot Pantel (opposant notoire du Gard) et ne relayant que la position des opposants, multipiant même par deux le nombre de manifestants, est une fois de plus une bel exemple de partialité et de manque de professionalisme.

Mise en demeure par la FMND, le Dauphiné n'a donc pas eu d'autre choix que de publier le droit de réponse suivant pour faire suite à leur article :

"La Famille Missionnaire de Notre Dame a pris connaissance de l’article du Dauphiné libéré du 25 mai 2024 “Projet de complexe religieux : une reprise de travaux entraîne deux plaintes”. Cet article contient des erreurs factuelles regrettables. Contrairement à ce qu’indique le titre, il n’y a pas eu de “reprise de travaux”. L’arrêté préfectoral du 18 mars 2024 qui suspend les travaux prévoit explicitement la possibilité de “renforcement des clôtures pour la mise en sécurité du site”. C’est exactement ce qui est réalisé sur le site, dans le cadre de l’arrêté. La Famille Missionnaire n’a jamais commis d’infraction sur ce chantier, et s’est toujours conformée à la loi et aux règles administratives. Elle continue à le faire. Les forces de l’ordre présentes sur place ont pu constater qu’il y avait deux engins de levage pour le transport du matériel nécessaire au renforcement des clôtures, mais aucun engin de construction ni de terrassement.

Il faut signaler qu'il n'y avait pas de journaliste sur le site ce jour-là, et que la photo a pour auteur un activiste d'une association opposante ! Les informations rapportées sont donc simplement l'écho direct de la poignée d'opposants.

La Famille Missionnaire n’a donc aucune inquiétude quant aux plaintes déposées par les opposants. Celles-ci sont de l’ordre de l’intimidation et du harcèlement, désormais habituels. Par ailleurs, les opposants au projet n’étaient pas une vingtaine, mais douze…

La Famille Missionnaire réaffirme sa détermination. Elle continue à respecter la loi, comme elle l’a toujours fait. Elle demande que les opposants respectent eux aussi la loi, et elle prendra toutes les mesures légales et juridiques pour cela."

Version Dauphiné avec le crédit photo des opposants: "Une vingtaine de manifestants se sont rassemblés sur le site du projet de construction ce jeudi 23 mai, avant d’être dispersés sans heurts par la gendarmerie. Photo ANB/Pierrot Pantel"

Ensuite, les 12 opposants sont allés perturber de manière très impolie une visite de madame la préfète de l'Ardèche à Fabras.

Or, madame la préfète semblait bien embétée par l'impolitesse d'une opposante car, selon ses propres mots (4'30'') :

"Je vous l'ai déjà dit, la forme est au service du fond. Si vous faites comme ça, comprenez bien que cela me ferme les oreilles" 

Cet échange tout en complicité cachait mal le fait que la préfète a désormais pris fait et cause pour les opposants...au moins le temps des JO et de la raréfaction des gendarmes.

Elle devra pourtant en temps et en heure faire respecter le droit, permettre la reprise des travaux et missionner les gendarmes pour empêcher les opposants d'entrer illégalement sur le chantier pour y commettre des violences.