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Pour notre vallée, la Bourges

Communiqué de presse : Les travaux doivent reprendre au plus vite sur le site Notre Dame des Neiges

29 Septembre 2020, 22:07pm

Publié par Le collectif "Pour notre vallée, la Bourges"

Madame le préfet de l’Ardèche a annoncé en réunion plénière l’arrêt des travaux sur l’ensemble du site de Notre Dame des Neiges, sur la commune de Saint Pierre de Colombier, jusqu’en juillet 2021. L’examen des conclusions de l’étude environnementale qui sera menée jusqu’à cette date permettra de statuer sur la reprise des travaux.

Il s’agit d’une décision inique.

En juin 2020, madame Françoise Souliman, préfet de l’Ardèche, expliquait qu’elle allait contacter le ministre de la transition écologique « pour voir comment traiter ce dossier dont on voit bien qu’en matière juridique, il est purgé de tout et que si jamais ce chantier s’arrêtait, il faudrait qu’on explique les raisons parce qu’on est en train de commettre une faute contre le droit de l’urbanisme » (La Tribune, 15 juillet 2020).

Durant l’été 2020, le groupe technique composé des services de l’Etat et du maître d’ouvrage, la Famille Missionnaire de Notre Dame, a travaillé de manière constructive. Les services de l’Etat ont demandé au porteur du projet de choisir un bureau d’études environnemental parmi une liste imposée, afin de l’accompagner dans les travaux, étape par étape. Le porteur du projet a toujours multiplié les concessions pour apaiser les esprits, en commençant par la suspension des travaux de sa propre initiative durant trois mois. Tous les acteurs du groupe technique semblaient d’accord pour une reprise des travaux totale ou partielle à compter du 1er octobre 2020.

Le droit de l’urbanisme n’est pas appliqué, l’Etat de droit est bafoué.

Le permis a été attribué légalement et n’a fait l’objet d’aucun recours. Le préfet a souligné à plusieurs reprises le sérieux du dossier et l’excellent travail effectué par ses services.

La pression exercée par des groupes radicaux a payé.

Nous constatons que l’Etat veut à tout prix, y compris en commettant une grave  injustice, éviter une nouvelle occupation illégale (ZAD) à l’heure où celles-ci se multiplient en France (Le Carnet, Dijon, Roybon, Entraigues-sur-la-Sorgue, Bure, Lolbsheim…). De nombreux indices connus des services de l’Etat montraient que cette occupation illégale était imminente et dans l’attente d’une reprise des travaux. L’Etat pense acheter ainsi une année de paix sociale.

La gauche écologiste et communiste s’est fortement impliquée sur ce dossier pour des motivations éloignées de la défense de l’environnement : les écologistes régionaux, conduits par Michèle Rivasi, entendent peser de plus en plus sur les dossiers qui concernent les territoires et François Jacquart cherche à s’imposer auprès de l’électorat écolo-communiste en vue des élections régionales. 

La ministre de la transition écologique a imposé ses vues.

Barbara Pompili a essuyé de nombreuses déconvenues depuis son entrée dans le gouvernement, mais elle obtient satisfaction sur ce projet de portée limitée et reçoit ainsi un lot de consolation, ce qui ne trompe personne. Elle a donné des consignes au préfet de l’Ardèche qui a dû s’exécuter.

La dimension économique a été ignorée et même méprisée.

Les acteurs économiques de la vallée de la Bourges et de l’Ardèche qui s’étaient engagés sur ce chantier, et pour lequel certains avaient investi et embauché, doivent être défendus. L’écologie, mal comprise et érigée en dogme, est devenue un prétexte pour empêcher tout développement économique au nom de la défense de la planète.

Travailler durement toute la journée plutôt que manifester ou organiser des « marchés festifs », payer ses taxes et ses impôts plutôt que vivre des aides de l’Etat, respecter la loi plutôt que mener des occupations illégales et des détériorations, semble ne plus trouver grâce aujourd’hui.

Nous sommes indignés de constater que l’Etat a reculé devant une minorité d’agitateurs radicaux, qui ont utilisé des méthodes malhonnêtes pour atteindre leurs objectifs. 

Nous alertons les habitants de Saint Pierre de Colombier et les élus de l’Ardèche de tous bords et attachés au bien commun et à la ruralité, sur le risque de voir le militantisme radical prendre de l’ampleur.

Saint Pierre de Colombier est devenu, dans les faits, un laboratoire sur lequel ces groupes radicaux vont s’appuyer pour imposer leur vision d’une société opposée au développement économique.

Si les élus locaux, les acteurs économiques et la majorité silencieuse favorables au projet ne réagissent pas rapidement, les territoires ruraux risquent de souffrir encore davantage dans les années à venir.

Les travaux doivent reprendre au plus vite sur le site Notre Dame des Neiges.

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R
humm . . . faut il pas être stupide pour continuer de croire que nous vivons encore dans un état de droit !
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